Près d'un an après ce post, petit rappel actualisé du brillant parcours du Nabot pour vos prochains dîners politiques:1995 : il mise sur le mauvais cheval
Sarkozy trahit Jacques Chirac et apporte son soutien à Édouard Balladur.
1999 : européennes, un bide
En juin 1999, NS conduit la liste RPR pour les élections européennes sous l'appellation "l'Union pour l'Europe", qui recueille 12,7% des voix. Il est devancé par le PS (21,95%) et les listes Pasqua.
Même dans son fief des Hauts-de-Seine, Sarkozy est dépassé par le PS: (source: ministère de l'Intérieur):
- François Hollande, "Construisons notre Europe" 73.926 voix, 18,62%
- Nicolas Sarkozy "L'Union pour l'Europe" 61.109 voix 15,39%
Il est vrai que la liste de Pasqua y remporte 15% des suffrages… On ne peut pas trahir gagnant à tous les coups!
Juillet 2003 : référendum corse, perdu
Le "non" l'emporte par près de 51% des voix au référendum organisé en Corse sur le nouveau statut de l'île. Plus de la moitié des 191.000 électeurs de Corse se sont exprimés par les urnes et ont sanctionné le projet du gouvernement, malgré la victoire qu'avait pu constituer l'arrestation d'Yvan Colonna, assassin présumé du préfet Claude Erignac. "Les Corses garderont donc leurs deux conseils généraux, ce sera le statu quo. Cela montre que le chemin de la réforme est difficile dans ce pays". C’est par ces mots que Nicolas Sarkozy, visiblement déçu, a annoncé à la télévision le résultat définitif du scrutin. Pour le ministre de l’Intérieur, cette défaite est un échec personnel, comme il l'a reconnu devant quelques journalistes après son intervention télévisée. (Radio-France)
"La personnalisation outrancière du scrutin, cette manière de chantage affectif ont été d'autant plus mal vécues sur l'île que les corses, férus de politique, n'étaient pas dupes des arrière-pensées du ministre de l'Intérieur: gagner à la faveur de ce référendum ses galons de présidentiable." (Le Nouvel Observateur, 10 juillet 2003)
L'arrestation de l'assassin présumé du préfet Erignac, Yvan Colonna, deux jours avant la consultation avait aussi perturbé le scrutin, beaucoup de Corses y voyant un effet de manche du locataire de Matignon. Nicolas Sarkozy avait pourtant tenté de calmer le jeu en affirmant que le hasard de calendrier était totalement fortuit et que l’échéance électorale et l’interpellation de l’homme le plus recherché de France n’avaient aucun rapport. (source: Radio-France)
Régionales et cantonales 2004: la rouste
Son commentaire lors de l'annonce officielle (par lui-même en tant que Ministre de l'Intérieur) des résultats: "Il appartient à la majorité de tirer les conséquences d'une élection qui pour être locale n'en a pas moins une dimension politique qui n'est pas contestable." Si c'est lui qui le dit...
Décembre 2004: élu président de l'UMP...
... par vote électronique, avec 53% seulement de participation (70.000 votants): un plébiscite, vraiment ?
Mai 2005 Référendum sur le TCE
encore dans le camp des perdants
People attitude
Lâché par sa femme Cécilia et humilié par une couv' de Paris-Match, il se montre à Paris (au Darty de la Madeleine, pas vraiment un club privé) avec une journaliste du Figaro. Et après il nous récite la leçon du contrit sur sa vie privée et le couplet du bon père de famille malheureux. Pôv'choupinou...
Novembre 2006: défait aux élections de sa propre police
L'UNSA-Police, syndicat policier réputé proche du parti socialiste, a ravi la première place (41%) à Alliance (36%), qui soutient Nicolas Sarkozy, lors des élections professionnelles. Chez les commissaires, un autre syndicat, proche du ministère de l'Intérieur, a fortement reculé: le SCHFPN, -30 points (à 58%).
Janvier 2007: le sarkoshow bidon
Le "sacre" Porte de Versailles annonçait 100.000 personnes (davantage que le Stade de France...) La salle compte 29.000 places.
Février 2007: Le choix des stars
Johnny Hallyday soutient officiellement le ministre-candidat, avant de tenter se faire naturaliser Belge. Son autre nouvel ami, le chanteur mou de variété molle Doc Gyneco, est condamné à 700.000 euros d’amende dans le cadre d’un redressement fiscal. Mais un soutien de poids émerge: Pascal Sevran.
Mars 2007
NS décroche dans les sondages.
Avril 2007... ?
Retour piteux du loser dans son fief de Neuilly.
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